La musicothérapie est l'utilisation de la musique et du son dans une démarche de soin. La musicothérapie s'inscrit dans le champ des thérapies de soutien, d'aide aux patients atteints de pathologie.

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Hippocrate, (5 siècles av. J.-C.), était un médecin qui a effectué la première synthèse des connaissances de son temps. Chez les Grecs, il existait déjà des « musicothérapeutes » qui influençaient « l'humeur et les humeurs en utilisant divers instruments, rythmes et sons. Pythagore et ses disciples considéraient que toute chose se compose de nombres et de figures mathématiques y compris la musique. 

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Les Chinois avaient déjà répertorié une centaine de sortes de musicothérapies cinq siècles av. J.-C. Ces cinq éléments, le bois (mi), le feu (sol), la terre (do), le métal (ré) et l’eau (la), étaient associés à cinq sons. Cette correspondance n’est pas le fruit du hasard, mais choisie en fonction des sons de la nature. Ainsi, les coups de tonnerre en automne correspondent à la note Shang et à la saison automne.

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Ce n’est pas le nom de la note qui détermine la correspondance mais son timbre, ou plutôt la fréquence qui fait réagir tel ou tel organe. Les sons graves résonnent dans la région de l’abdomen ainsi que dans les organes qui lui correspondent tandis que les sons aigus résonnent au niveau de la tête.

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En France, c'est un ingénieur du son, Jacques Jost qui fait office de pionnier dès 1954 et pose l'hypothèse qu'on peut soigner avec la musique. Il s'appuie sur une base clinique avec l'aide du Laboratoire d'Encéphalographie de la Clinique des Maladies Mentales et de l'Encéphale, à la Faculté de Médecine de Paris.

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Ainsi les fréquences sacrées agissent sur notre comportement et servent à traiter des problématiques telles que le stress, l’anxiété ou encore des maladies physiques et mentales.